Chez Bâton Rouge, on croit que la force de notre marque réside dans la passion de nos gens. On s’est récemment assis avec Jesse, l’un des piliers de notre évolution, pour parler de ce qui anime notre vision — et de ce qui nous attend.
Q : Qu’est-ce qui t’a attiré chez Bâton Rouge au départ, et comment notre mission de partager la passion à travers la cuisine résonne-t-elle avec tes valeurs personnelles ?
R : Honnêtement, c’est l’émotion. J’ai toujours été attiré par les marques qui comptent vraiment pour les gens. Pas juste des produits, mais des expériences, des souvenirs. Bâton Rouge existe depuis plus de 30 ans — pour beaucoup, c’est un lieu marquant de leur vie. Quand je suis arrivé, j’ai vu une marque avec de solides racines, mais sans cap clair. On stagnait. L’image perdait de sa force, et la fréquentation baissait. J’ai voulu rallumer la flamme — rafraîchir le look, renouveler l’ambiance et introduire des plats qui reflètent notre avenir, pas seulement notre passé.
Q : Pourquoi passer de « steakhouse » à « grillhouse » ?
R : Bonne question. « Steakhouse », c’est restrictif. Ça nous enferme. Un « grillhouse », c’est plus ouvert, plus flexible. Les gens veulent du choix. Avec cette approche, on peut offrir des plats audacieux, à partager, des saveurs fraîches et saisonnières… tout en gardant nos coupes de viande de qualité. C’est le meilleur des deux mondes.
Q : Comment vois-tu Bâton Rouge évoluer tout en restant fidèle à ses racines ?
R : Le monde de la restauration change rapidement. Les grandes salles à manger de 250 places? Ce modèle s’essouffle. On mise maintenant sur des lieux plus petits, plus chaleureux, avec une ambiance soignée et des menus réfléchis. On s’ouvre aussi à l’extérieur du Québec, et ça, c’est vraiment stimulant. Mais peu importe où l’on va, l’essence reste la même : un accueil chaleureux, des plats grillés à la flamme, et des moments à partager.
Q : Quelle place l’innovation occupera-t-elle dans l’expérience client ?
R : L’innovation, c’est la clé. C’est comme ça qu’on reste pertinent. Il faut constamment se réinventer avec de nouveaux plats et de nouvelles façons de surprendre nos invités. Mais malgré les changements, certaines choses ne doivent jamais disparaître : l’accueil humain, le sourire sincère, le lien authentique. Ça, c’est intemporel.
Q : Quel aspect de notre identité de marque va, selon toi, fidéliser nos clients dans les prochaines années ?
R : L’impact local. Oui, notre signature, c’est le grill et la qualité. Mais la fidélité, elle vient quand les gens se sentent vus, entendus, valorisés. Et ça passe par l’implication locale : soutenir des équipes sportives, appuyer les écoles, organiser des collectes alimentaires… C’est en allant au-delà des murs du resto qu’on fait la vraie différence.
Q : Notre personnalité de marque repose sur la sincérité, la fiabilité, l’élégance et le charme. Comment ça se traduit dans ton style de leadership ?
R : Je dirige avec clarté, sans compromis. Ce que je demande à nos franchisés, je l’exige d’abord de moi-même. On est là pour les appuyer, pour qu’eux puissent offrir le meilleur à nos invités. Mais le leadership, c’est aussi de la solidarité. Si une équipe a besoin d’un coup de main, on y va. Peu importe le titre — que ce soit un gestionnaire, quelqu’un du marketing ou moi-même. C’est l’esprit d’équipe qui fait avancer tout le monde.
Et ça, c’est la culture qu’on veut bâtir pour la suite. Si vous êtes curieux de voir où on s’en va — avec de nouveaux plats, de nouveaux décors, et plein d’histoires en coulisses — suivez-nous sur nos réseaux. Ce n’est pas juste un rebranding. C’est une transformation. Et ce n’est que le début.

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